Privilèges PNT : Rien n’a changé,
Alors que le parlement a adopté la proposition de loi du député UMP Eric Diard encadrant le droit de grève dans le transport aérien, texte qui impose aux grévistes de se déclarer individuellement 48 heures à l’avance sous peine de sanction, la Direction d’Air France et le SNPL, principal syndicat de pilotes de la Compagnie ont conclu un accord garantissant « des plannings stables ».
L’accord stipule qu’une fois fixé, le planning des pilotes est stable, quelles que soient les circonstances et ce « sans exception ».
En clair, la Direction s’engage à ne pas changer le planning individuel d’un pilote sans l’accord de celui-ci ; lors de grèves elle ne pourra donc pas réaffecter un autre pilote volontaire et non déclarés comme grévistes. En somme les PNT échappent aux contraintes de nouveau texte de loi.
Concrètement :
· Si un PNC ou un Personnel au sol se déclare désormais gréviste 48 heures à l’avance, la Direction peut faire appel à un agent non gréviste ! Cela limite l’effet des mouvements de protestations ! C’est la conséquence de la nouvelle loi.
· Par contre, grâce au nouvel accord signé, un PNT qui se déclare gréviste 48 heures à l’avance, ne peut en aucun cas être remplacé. L’effet de la grève est total. Les PNT continue de disposer d’un réel outil de pression !
L’UNSA-Aérien AF déplore qu’un droit de grève à deux vitesses soit de fait instauré par cet accord. Lors de son arrivée, notre nouveau PDG, Monsieur de JUNIAC s’est engagé à transformer la compagnie dans l’équité et la transparence. Force est de constater que l’équité est une fois de plus bafouée et que la transparence lors des négociations entre la Direction et les personnels navigants techniques (PNT) n’est toujours pas d’actualité.
L’UNSA-Aérien AF met en garde la Direction de la Compagnie sur les conséquences désastreuses de cet accord, signé secrètement qui n’a d’autre effet que de remettre en cause la cohésion sociale dans notre entreprise.
R1 : Les agents de plus en plus pénalisés,
sans aucune justification !
Ci-joint une lettre ouverte envoyée par l’UNSA à Monsieur de JUNIAC :
Monsieur le Président Directeur Général,
Plusieurs centaines de collègues viennent d’être informés que leurs dossiers de réservation R1 partiels en tarif low ou médium pour les mois futurs, viennent d’être annulés.
Grande est la surprise, car les billets concernés ne relèvent pas de la catégorie R1 High que l’entreprise a supprimée. A cela s’ajoute la détresse de ne pouvoir obtenir les sièges attendus avec des engagements d’hôtels, de circuits payés préalablement et non remboursables.
Nous pensons qu’il s’agit, selon toute vraisemblance, d’une maladresse ou d’une erreur, et en tout état de cause d’un véritable préjudice pour les salariés concernés.
A cette occasion, nous vous demandons de bien vouloir intercéder auprès de la Direction des facilités de Transport du Personnel, afin de rattraper une situation qui crée un nouveau sentiment d’injustice et d’incompréhension.
Dans l’attente de votre intervention, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président Directeur Général, l’expression de notre vive considération.
N’hésitez à nous faire part de votre problème, via unsa-dgsi@hotmail.fr
L’UNSA DGSI EN PARTIE ENTENDUE
AF VEND LA MOITIE DE SES PARTS DANS AMADEUS
ET ENCAISSE 467 M€.
Comme nous le demandions (voir tract : AIR FRANCE – AMADEUS, un bon divorce vaut mieux qu’un mauvais mariage) Air France a vendu la moitié de ses parts dans Amadeus et encaisse 467 M€.
Air France qui est le premier actionnaire d’Amadeus avec 15,22% des parts vient de décider d’en vendre 7,5%.
La compagnie française rejoindra Lufthansa qui détient toujours 7,61% et Iberia avec 7,5%.
L’opération devrait faire rentrer 467 millions d’euros dans les caisses de l’entreprise.
Pour l’UNSA DGSI, cette décision va dans le bon sens. Nous demandons que les centaines de M€ récupéré permettent de :
· de réduire la Dette
· mais aussi de réinvestir dans notre INFORMATIQUE INTERNE.
Après cette annonce, nous demandons une revalorisation du budget 2012 de la DGSI qui est aujourd’hui sacrifié : 10% par rapport à 2011 avec un budget DGSI qui ne représente que 324 M€ !
Si notre compagnie veut retrouver une meilleure compétitivité, elle doit s’appuyer sur des outils informatiques performants et novateurs.
Sans une augmentation des moyens et de l’activité Informatique l’avenir des nos EMPLOIS reste incertaine. Cela concerne tous les CENTRES, tout particulièrement LA BARIGOUDE.
Nous intervenons en ce sens auprès de la DIRECTION GENERALE.